#Cheraim Quand on va chez les prods

 

Tarn nous a invité à visiter sa ferme lors de la dernière récolte de Clinacanthus Nutans.

 

#Cheraim Quand on est chez les producteurs…

 

Contexte

 

Au-delà des visites de plantations, il y a toujours une multitude de choses à évoquer : c'est une véritable formation continue.

 

Planification des prochains approvisionnements, usages traditionnels des plantes, histoire familiale expliquant ce choix d'activité devenue réputée en Thaïlande, rôle des ingrédients, pratiques agricoles pour les obtenir, fonctionnement de la réglementation locale, meilleure connaissance mutuelle, retours de la part de la clientèle en France…

 

 

C'est beaucoup plus qu'un partenariat entre entreprises

Depuis notre première rencontre en 2012, Tarn a toujours pris le temps qu'il fallait pour m'expliquer tout cela petit à petit. Chaque fois qu'on se voit, j'apprends plein de nouvelles choses en lien avec Cher-aim. Depuis les études, formules & analyses qu'il m'a toujours communiquées quand on se voit dans son bureau à Bangkok, jusqu'à ses plantations de Phetchabun, sa famille à Cha-am ou lorsqu'il passe nous voir à Udon Thani, on est devenu plus que des partenaires.

 

Parfois, sur le stand de Lemon Import en France, j'ai le sentiment que les visiteurs et les clients ne voient que le produit à acheter, sans imaginer le dixième de l'histoire qui l'a conduit jusque là…, d'où l'idée d'en rédiger certains aspects dans cette rubrique d'actualité du site lemonimport.com !

Pour commencer, le produit fini en tant que tel que les gens trouvent sur Lemon Import est le résultat de tellement d'essais, de tâtonnements, d'apprentissages, de confrontation à la réalité du pays d'origine.

 

A l'occasion d'un stand de Cher-aim à Udon Thani, nous rendons visite à Tarn, histoire de se former aussi à cet aspect de l'activité.

 

 

Une autre difficulté pour promouvoir les produits Cher-aim en France, c'est qu'à la différence des Thaïlandais, la plupart des Français ne reconnaissent pas visuellement ces produits (sauf s'ils ont déjà voyagé en Thaïlande). L'exemple le plus manifeste est le diffuseur de poche aux plantes (lien https + Diffuseur de poche aux plantes : ouvrez, respirez, profitez !) : les gens n'ont pas le réflexe de reconnaître un accessoire polyvalent qui sauve bien des situations. Le principe est archi-simple : un mélange de 12 plantes sèches dans un flacon, qui s'utilise juste en respirant.

Éviter d'attraper virus des autres & bactéries agressives grâce à son action antiseptique. Mieux respirer grâce à son action d'expectorant.

Le diffuseur de poche aux plantes : un petit accessoire passe-partout, une grande aide au quotidien

 

 

L'exemple de l'histoire familiale de Cher-aim : une contribution reconnue...

 

Par exemple, depuis plus d'un siècle, la famille de Tarn a vécu à Bangkok, dans le quartier de Thawisuk, sur la rive droite de la Chao Phraya. De ce fait, la famille a toujours fréquenté le Wat Pho, alors que c'était en quelque sorte un simple temple de quartier, sans la renommée actuelle de son école de massage ni des connaissances de la médecine traditionnelle thaïlandaise. Pour autant, ces pratiques étaient déjà enseignées dans ces murs…, tout comme elles le sont dans bien des temples moins prestigieux dans toute l'Asie du Sud-Est.

Ainsi, les ascendants de Tarn ont tous participé à la vie de ce temple, comme cela se fait dans chaque famille bouddhiste : en prenant l'habit de moine pour 2 semaines, en contribuant aux travaux, aux activités & célébrations qui s'y déroulent, en faisant des offrandes lors de la tournée d'aumône des moines au petit matin, etc.

 

Combiner l'utile à l'agréable : Tarn nous reçoit dans son bureau à Bangkok lors d'un séjour en famille en Thaïlande avec Anne, Pierre, Junthana & Clément (clin d'œil qui remonte à 2013).

 

 

 

…à l'un des domaines de la médecine traditionnelle thaïlandaise.

 

Dans cette lignée familiale, l'un de ses ancêtres a souhaité rester moine durant une grande partie de sa vie et a progressivement acquis un grand savoir sur l'usage des plantes. Je précise ici que cela n'est pas exceptionnel car on trouve beaucoup d'érudits & d'autodidactes dans ces lieux, ça m'a toujours frappé. Bref, en consignant les connaissances auxquelles il a eu accès sur l'usage des plantes, il s'est mis à faire des mélanges & préparations pour résoudre les désagréments du quotidien dont venaient s'épancher les habitants du quartier : fièvre, entorse, sinusite, piqûre, morsure, allergie, ulcère, etc…

Cette expertise autour des usages thérapeutiques des plantes s'inscrit dans une globalité de la médecine traditionnelle thaïlandaise qui inclut également les massages corporels et différentes techniques de relaxation ou de yoga.

 

L'approche thérapeutique étant liée non seulement aux plantes utilisées par elles-mêmes, mais aussi par les liens existant dans la communauté des fidèles avec le temple qui permet aux personnes de se connaître et donc de déceler des symptômes précoces. Une approche que l'on pourrait résumer simplement : recourir aux plantes dans son quotidien au long cours pour rester en bonne santé, plutôt que d'attendre que les symptômes plus graves se déclarent.

 

Je dirais même qu'on retrouve encore un peu cette attitude dans la société thaïe d'aujourd'hui : lorsqu'on rencontre quelqu'un de son village, les salutations d'usage intègrent souvent commentaires sur la tête qu'on fait & questions du type "comment va la santé ? Qu'as-tu mangé ce matin ?". Le tout assorti de conseils pour passer une bonne journée.

 

La feuille de Bay-Pho que l'on retrouve dans les logos de Cher-aim & de Ya-Tra-Bai-Pho, reflets de l'histoire familiale de Tarn.

 

 

Un savoir-faire transmis de génération en génération

 

Pour en revenir à l'histoire familiale de Cher-aim, l'arrière-grand-père de Tarn s'est fait connaître pour ses préparations de plantes contre la toux. Il avait alors utilisé l'image de la feuille de Bodhi Tree (ใบโพธิ์, Bay-Pho ou Ficus religiosa : il s'agit de l'arbre sous lequel s'abritait le Bouddha lorsqu'il a connu l'éveil) à aposer sur le petit sac en papier servant d'emballage. Puis, le secteur de la médecine traditionnelle thaïlandaise s'est structuré & règlementé petit à petit : il a fallu enregistrer les produits auprès de l'administration & créer une entreprise. La famille de Tarn a gardé l'idée graphique de départ mais en représentant 2 feuilles de Bodhi Tree pour symboliser la 2nde génération dans la continuité de la première. Le logo de Cher-aim était né.

 

Et le sens du terme Cher-aim est relié à la fertilité de la nature : elle nous apporte tout ce dont on a besoin pour une vie épanouie : nourriture, ombre, santé, apaisement, etc. Le rapport à la nature est un pilier dans la tradition thaïlandaise qui a su harmonieusement s'articuler avec la vie moderne.

 

À l'occasion de l'un de ses stands à UdonThani, petit brieffing entre Tarn, Junthana & Clément.

 

 

Deux atouts majeurs : connaissance des plantes & plantation familiale

 

Comme cela a déjà été évoqué lors de nos comptes-rendus de visite précédents, Cher-aim met en avant 2 points différenciants.

 

Le premier, c'est son expertise sur les plantes et leur usage dans les produits de la gamme : classés comme appartenant à la médecine traditionnelle thaïlandaise en Thaïlande, ils présentent l'avantage d'employer comme actifs les plantes brutes au lieu de produits de synthèse ou d'huiles essentielles seules.

Le deuxième atout de Cher-aim est d'avoir choisi de produire les plantes utilisées dans leur gamme : citons en particulier le Clinacanthus Nutans, le Zingiber Cassumunar, le Curcuma Zedoaria & le Curcuma Longa, etc.

 

La mise en pot d'un lot de baume au Zingiber Cassumunar chez Cher-aim.

 

Et parfois, pour causer de tout ça, on se voit autour d'un bol de soupe ou d'un café ! C'est beaucoup plus qu'un partenariat entre entreprises.

 

 

 

 

#CEstToutUnMonde #Merci #ขอขอบคุณ .

 

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